Œuvres prêtées par Le RU, l’artothèque d’Angers. Exposées à la médiathèque de l’ESSCA, de la mi-juillet à la mi-Octobre 2024

Titre : Symbiose

Auteur : TAMARIS BORRELLY,

Technique : Eau forte, 5 passages couleur

Support : Papier Coréen GPK 02 28-32g

Année de création : 2023

Dimensions : 66 x 96 cm

Localisation : Au RdC, sur le mur derrière l’accueil

Remarques : œuvre réalisée en collaboration avec l’Atelier René Tazé, Paris.

« Tamaris Borrelly se forme aux Beaux-Arts, à Paris, dans les ateliers de Giuseppe Penone, d’Ann Veronica Janssens et de Djamel Tatah. Ses voyages en Inde et en Asie ont nourri son travail. Elle y interroge ce qui unit les animaux et les végétaux ainsi que toutes les espèces qu’abrite la Terre. Dans ses dessins, Tamaris Borrelly élabore des hybridations où se mêlent des ersatz de corps, des indices des mondes animal, végétal et minéral. À travers les chevauchements, les transparences, les vues en coupe et les superpositions, elle questionne la nature des choses et leurs matières. Ses dessins, sous l’apparence d’un paysage fantastique, sont une interprétation poétique du vivant : ils sont cellulaires. Avec Symbiose, elle fait coexister des formes microscopiques et macroscopiques au sein d’un paysage constitué de matière, d’humus et de corps en formation. Alliés les uns aux autres par des cordons, ces êtres hybrides échangent fluides et flux d’informations, symbolisant les liens nécessaires à une harmonie respectueuse des différentes formes de vie sur Terre. »

Artothèque Angers, nouvelle acquisition, 2024

Titre : Saint-Fiacre

Auteur : Peter Soriano

Technique : Sérigraphie

Support : Recto – verso sur aluminium perforé

Année de création : 2007

Dimensions : 50 x 50 cm

Localisation : Sur le meuble des Atlas, salle de lecture

« Né en 1959 à Manille, Philippines. Vit et travaille à New York. Peter Soriano présente son travail sur la scène artistique américaine et française.” (...) “En 2004, il passe six mois à l’atelier Calder, à Saché. Il serait considéré qu’un tel séjour transforma ses habitudes et créa comme une rupture dans son travail, qui fut une sorte d’approfondissement d’un des traits les plus marquants de toute sa production: sa capacité à se situer ENTRE et justement à refuser d’occuper un seul terrain (entre les Etats-Unis et l’Europe, avec ce que cela comporte d’écarts en termes de cultures visuelles et intellectuelles) entre la sculpture et la peinture ( notamment dans la mesure ou la couleur vive (orange, bleue, jaune et kaki…) joue un rôle prépondérant dans l’œuvre finale, reflet de la formation initiale de peintre qu’a reçue l’artiste, avant de se tourner vers la productions d’objets tridimensionnels mais aussi dans celle avec le rapport au mur qui  est parfois aussi important que celui du sol. »

Artothèque d’Angers.

Titre : (Sans titre)

Auteur : Frédérique Bouffandeau

Technique : Pochoir détouré au fusain

Support : Papier

Année de création : 2006

Localisation : Sur le mur de la deuxième colonne à gauche en Salle 1 Lecture

« Fréderic Bouffandeau s’est lancé dans une expérience méthodique à partir d’une matrice en carton de forme aléatoire : une auréole qui refuse le cercle géométrique au profit d’une apparence organique (le contour d’une corolle ?) Par déplacements successifs de la matrice ; cette forme unique est ensuite multipliée dans l’espace vertical de papiers à la texture variée, elle est détourée au fusain. L’espace est recouvert selon le principe du all-over. »

Joelle Lebailly, exposition Paysage, Musée des Beaux-Arts et à l’Artothèque d’Angers, décembre 2006 à février 2007

Titre : La jambe au lever

Auteur : Io Burgard

Technique : Lithographie 3 passages couleur et rehaut de pastel

Support : sur papier Velin BFK Rives 300 g

Année de création : 2023

Dimensions :120 x 80 cm

Localisation : Rdc, sur le mur devant les escaliers en bas qui monte à la mezzanine

Remarques : œuvre réalisée en collaboration avec l’Atelier Michael Woolworth, Paris.

« Le travail de Io Burgard célèbre la fluidité des corps et sa mobilité dans les lieux de passage. Avec « La jambe au lever », Io Burgard nous propose une représentation graphique du temps : un « avant » sous la forme d’un volume bleu biomorphe, un « après » sous les traits d’un plastron ovoïde vert anis, entités qu’unissent une jambe stylisée qui fait mine d’amorcer un pas et de mystérieux bras abstraits qui semblent chercher une étreinte… Lorsqu’on l’interroge sur le titre de son œuvre, l’artiste dit s’être inspirée d’Ursula K. Le Guin et en particulier du roman L’Autre Côté du rêve, récit d’un homme qui découvre à son réveil que certains de ses rêves se sont incarnés et ont changé le monde. Nous pouvons ainsi voir dans sa lithographie une matérialisation à la fois inquiète et optimiste de la vision du temps, que la génération d’Io Burgard essaie de construire sur les ruines léguées par les générations précédentes. »

Artothèque Angers, nouvelles acquisitions, 2024

Titre : Géométrie dans les mains

Auteur : Giuseppe Pepone

Technique : Photographie

Support : Tirage en négatif

Année de création : 2010

Dimensions : 30 x 22 cm

Localisation : En Mezzanine, sur le mur en haut entre les étagères

Giuseppe Pepone est un artiste italien né en 1947. Il l’un des plus célèbres membres du mouvement de l’Artre Povera, souvent décrit comme une guérilla dirigée contre la société de consommation pendant les années 1960.

« (…) dans le travail même de Penone, les images naissent le plus souvent tactilement. Eprouver les phénomènes, c’est d’abord en prendre connaissance par un contact direct de la peau. Une trace formée par les images que j’ai sur les mains. On peut dire “poser son regard”, mais c’est seulement après avoir posé ses mains qu’on pose son regard et le regard perçoit, déchiffre la forme, et la voit avec les empreintes des mains. » *

« (…) Le tirage en négatif confère un aspect radiographique à l’image renforçant le contraste entre la chaleur humaine de la peau et la froideur conceptuelle de la forme géométrique. »**

*Véronique Goudinoux, « Giuseppe Penone. Respirer l’ombre », Critique d’art [En ligne], 16 | Automne 2000, mis en ligne le 08 mars 2012, consulté le 13 août 2024.

URL: http://journals.openedition.org/critiquedart/2357; DOI: https://doi.org/10.4000/critiquedart.2357

**Artothèque Angers